Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les voluptés du temps
8 novembre 2018

G comme... Guerres et pertes!

À ce chapitre, j'aurais pu rajouter GORCE, comme Léonard GORCE, né le 16 avril 1787 à Burgnac (Haute-Vienne), il s'est marié le 6 mai 1802 à Nexon (Haute-Vienne)... Et oui, il n'avait que 15 ans! Sa femme, Marguerite PRADEAU est âgée de 18 ans... Euh... Environ, plutôt 20 à mon avis, car si j'en crois la date de décès de son père 2 ans plus tôt, elle serait plus née vers 1782. Elle est assistée à leur mariage par son frère Martial puisque ses parents sont décédés depuis bien longtemps, il est son curateur.

15 ans, c'est très jeune pour l'époque, avait-ils fauté? Apparemment non, leur premier enfant, Marguerite, naquit en février 1803... euh, le 18 pluviôse an XI. Oui, le calendrier républicain est arrivé (mon cauchemar) et près de 2 ans plus tard, un énergumène sanguinaire avide de pouvoir suprême, prend place au-dessus de tous, il se fait même empereur, rien que ça! Je ne le nommerai pas, je n'ai aucune envie qu'il croit que je lui rend hommage! Brrr!

Bref, Léonard devait paisiblement vivre en famille, car après Marguerite vinrent, Marie, François, Martial et... Marguerite! Je ne sais rien des deux Marguerite, Marie est décédée à l'âge de 7 mois. Martial s'est marié, tout comme François dont je descends!

Et un puis un jour, le "suprême" décide d'agrandir son empire! Mon Léonard qui ne demandait rien à personne a suivi les ordres et comme plus d'un million d'hommes, n'est jamais rentré auprès de sa famille. François venait de fêter ses 7 ans, la petite dernière, Marguerite, n'avait que 5 mois! Il est mort à STETTIN, en Pologne (d'aujourd'hui), Il n'avait que 25 ans, le 15 septembre 1812.

C'est mon seul sosa décédé à la guerre( disons plutôt durant les environs du dernier siècle), les autres sont des frères de mes ancêtres, des cousins, mais une blessure immense blessure familiale à n'en pas douter! Untel est rentré et pas l'autre...

Ainsi, Marie Mariette, l'arrière-petite-fille de Léonard perdue deux fils lors de la Grande guerre, Jean et Henri BOUILLON. respectivement le 10 mars 1916 aux bois du corbeau (Thiaumont, Meuse) et le 5 juin 1917 à Verneuil Courtonne (Aisne). Cette commune n'existe plus depuis lors. Henri repose à Cerny-en-Laonnois (France), dans la nécropole nationale.

Quant à Jean... Je n'ai pas retrouvé le rapatriement de son corps, ni sa sépulture, par contre pour consoler ses parents certainement il est décoré à titre posthume le 2 janvier 1923! Presque 7 ans plus tard... Trop tard, son père est décédé 2 mois plus tôt!

7 ans plus tard, aussi, revint chez lui Henri Angoin, ça aurait pu être festif si le sujet du jour ne trahissait pas la fin de chaque paragraphe. Oui, Henri rentra chez lui dans un cercueil! 7 ans plus tard! Mais Clémenceau, moi déjà sur terre, je le démontais direct.... Vous saurez pourquoi arrivé à la lettre W... N'empêche qu'une de ses phrases célèbres a été: « pour mes obsèques, je ne veux que le strict minimum, c'est-à-dire moi». Les mères de nos très chers combattants, les pères, ne voulaient qu'une chose aussi pour les obsèques de leur(s) fils... Leur(s) fils! Comme quoi, on peut être un génie au point de vue national, mondial et pas grand-chose en humanité!

Publicité
Publicité
Commentaires
Les voluptés du temps
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 1 098
Newsletter
Publicité